giovedì 19 novembre 2015

Idee per una (grande) rivoluzione degli europei


       Da Alain de Benoist, al fine di distinguere la realtà dai desideri e dalle pie aspirazioni, rispettabilissime ovviamente, ma che non tengono conto del fattore che pure citano ad ogni momento: l'accettazione dell'"altro". E se "l'altro" ci vuole uccidere, che fare? Fare come suggerisce la pratica giudiziaria italiana: soccombere onde non dovergli pagare i danni per un'eventuale reazione non commisurata al "vulnus" subito?

       "Surtout dans l’esprit des pacifistes qui veulent « faire la guerre à la guerre », sans même s’apercevoir du caractère contradictoire de ce slogan. Mais le pacifisme n’est pas la paix, c’est même le contraire. Lorsqu’en 1795, Emmanuel Kant publie son Projet de paix perpétuelle, qui s’inscrit dans le sillage de l’abbé de Saint-Pierre (Projet pour rendre la paix perpétuelle en Europe, 1712-1713), il se contente de faire de la « paix perpétuelle » une exigence de la raison pratique : « La raison moralement pratique énonce en nous son veto irrévocable : il ne doit pas y avoir de guerre. » On voit par là qu’il s’agit d’un vœu pieux, car s’il était possible de réaliser en pratique ce qui ne peut relever que du domaine de la raison pure, la distinction entre l’empirique et le métaphysique n’aurait plus de raison d’être. Le projet kantien postule en réalité la domination du droit par la métaphysique et la morale, et l’affirmation de la souveraineté de la métaphysique sur la pratique.
       La paix ne se conçoit pas sans la guerre, et le contraire est également vrai. La guerre restera toujours une possibilité, parce qu’on ne pourra jamais faire disparaître ce qui la provoque, à savoir la diversité virtuellement antagoniste des aspirations et des valeurs, des intérêts et des projets. L’abolition de l’État-nation n’y changerait rien : au sein d’un « État mondial », les guerres étrangères seraient seulement remplacées par des guerres civiles. On ne fait pas disparaître un ennemi en se déclarant « pour la paix », mais en se montrant plus fort que lui".


       Il precetto finale, tanto disatteso dall'Europa dell'incanutimento programmato, è l'unico che può aiutarci. Se fosse sufficiente dire: "io non ho nemici", per non averne, moriremmo tutti di vecchiaia nel nostro letto. E invece...

                             Piero Visani